Je t'aime, moi non plus
Je t’aime, moi non
plus
Je
te regarde, tu me regardes. Seule cette personne peut vous comprendre, elle est
du sexe opposé et pourtant rien ne peut remplacer cette complicité. Ce n’est
pas ou plus de l’amitié, c’est un sentiment de protection, d’avoir trouver une
personne qui est la seule à vous comprendre, à se retrouver en vous, elle sait
lire à travers vous et comprends que dans vos colères quelque chose se cache
derrière. Plusieurs fois, on essaie de s’éloigner, car c’est trop compliqué,
trop fusionnel, mais tout nous ramène à l’autre, la distance n’y fait rien, les
bonnes résolutions non plus, le quotidien encore moins. Quelle sera la suite ?
Cette aventure est-elle éternelle ? Est-il possible que l’on aime sans
vouloir vivre aux côtés de l’autre ? Pouvons nous imaginer que cet amour
soit aussi fort que se voue deux êtres sans pour autant être similaire ? C’est
indescriptible. On se ment, on essaie de mettre des mots tant bien que mal sur
ses sentiments car en théorie le duel amour-amitié est unique, mais en pratique ?
Pourquoi vouloir être terre à terre alors que l’on peut laisser parler l’inconscient,
le laisser nous guider. Comment s’y retrouver quand on vous demande d’oublier
et que les souvenirs partis à des kilomètres s’obstinent eux à ne pas vous
laisser partir, à ne pas mettre leurs actes en conformité avec leur parole. La
barrière entre l’amour et l’amitié serait-elle donc infime ? Mais que
fait-on lorsqu’on est sur cette limite ? Comment jauger? Comment juger ?
Comment savoir ? Croire que l’on est capable de trouver les mots justes,
les actes adéquats est s’obstiner à être dans l’erreur car au fond avec le sexe
opposé l’amitié et l’amour peuvent être très proche et toute la limite se
trouve au bord du lit. Peut-être que le seul moyen est d’instaurer l’absence,
que ce besoin se face ressentir, pour qu’enfin nous ayons passer le cap de
cette incertitude, parfois, insoutenable, et quelquefois néfaste.